Ceci une histoire vécue qui arriva à l’époque à un homme pieux qui vivait avec sa famille et qui désirait se rendre à la Mecque pour effectuer son Pèlerinage.
(A l’époque, il fallait beaucoup de temps pour s’y rendre pour ceux qui habitaient loin, à cause des moyens de transports lents)
Ses fils, en apprenant cette nouvelle, dirent à leur père de ne pas y aller, car il était le seul qui travaillait pour subvenir au besoin de sa famille et devait donc rester pour travailler pour eux. Le père changea alors d’avis.
Il avait parmi ses enfants, une petite fille, pieuse, qui vint à lui et lui dit :
" ô mon père, qui est-ce qui nous accorde notre subsistance si ce n’est Allah ?
Ne t’inquiète pas ô mon père, rends-toi à ton pèlerinage, et comme le dit le Très Haut,
celui qui place sa confiance en Lui, Il subviendra à ses besoins par là où il s’y attend le moins."
Suite aux paroles sages de sa fille bien aimée, le père décida de partir pour La Mecque…
Le temps passait lorsqu’un jour, un émir passa par cette contrée avec ses compagnons, et ressentit une immense soif. Il demanda à l’un de ses compagnons d’aller chercher de l’eau auprès des habitants de ce lieu afin de la lui ramener. Le compagnon partit donc à la recherche d’eau et il frappa à la porte de « notre petite famille ». Il leur demanda de l’eau et la famille lui en offrit avec grand plaisir.
Le compagnon apporta de l’eau à l’Emir qui fut très heureux de s’être désaltéré. Il demanda alors à son compagnon quelle était cette famille qui lui avait offert de leur eau pour qu’il puisse les remercier.
Le compagnon lui répondit que c’était la famille d’untel (Le père de famille était connu pour sa piété). L’émir demanda alors à ce qu’on le conduise jusqu’à lui afin qu’il puisse le remercier.
Arrivé sur les lieux, la famille lui expliqua qu’il était parti effectuer son pèlerinage et à ces mots, l’émir dit :
« En l’absence de notre frère, nous avons le devoir de nous occuper de sa famille » et il sortit une énorme bourse remplie de pièces d’or qu’il leur offrit. Puis il se tourna vers la multitude de compagnons qui l’accompagnaient et leur dit : « que celui qui m’aime fasse comme moi »
C’est ainsi que la maison de cette famille fut remplie de pièces d’or et d’argent.
Tout le monde sautait de joie … sauf la petite fille qui sanglotait …
L’émir la vit pleurer et lui demanda pourquoi.
Elle lui répondit :
« Un homme nous a regardé … et nous sommes riches … que dire du Regard de Dieu ? »
Regardons soubhan Allah comment Dieu le Très Haut s’occupe de celui qui place sa confiance en Lui, et regardons comment a réagi la petite fille, et comment elle a comparé la générosité d’un homme, et les immenses récompenses que Dieu le Très Haut nous promet, ici-bas et dans l'au-delà, pour notre obéissance et notre adoration.
Puissions-nous en tirer les bons enseignements…